Ecrits inédits

posthumes






Les écrits inédits de Pierre MOLAINE ont été mis à jour à la faveur de l'examen

des archives très importantes découvertes après la mort de celui-ci.

Elles recelaient des manuscrits inédits,

non dactylographiés ou incomplètement dactylographiés,

dont la recension a conduit au projet de leur publication.


Que les ayants droit de l'auteur, ainsi que les érudits persévérants

qui ont contribué à l'oeuvre entreprise, soient ici remerciés.

(Une mention spéciale revient à Madame Béatrice POUILLOT pour sa précieuse collaboration)


* La Garrigue brûle, roman, Edition des traboules, 2009


Eté 1968.

La saison a draîné vers la mer son lot habituel de touristes insouciants. L’un d’entre eux, pourtant, n’est pas un vacancier ordinaire. Brillant chirurgien, professeur des Universités reconnu et célébré, personnage séduisant et séducteur, il a choisi ce petit port méditerranéen pour y louer une villa de villégiature. Là, face à la mer et tout en cultivant un hédonisme sélectif, il décide de rédiger le journal de son séjour.

Journal-prétexte où ce misanthrope désabusé règle ses comptes avec les hommes qui l’ont déçu et dont la pantomine est privée de sens, avec une societé dans laquelle il ne se reconnaît plus et qui se vautre dans l’insignifiance et la vulgarité, avec lui-même, enfin, dont l’avenir est obéré par une maladie dégénérative incurable lui interdisant désormais l’exercice de son art.

Journal-prétexte où les souvenirs professionnels et sentimentaux affluent, les succès, mais aussi les échecs, ceux qui peuvent briser des vies.

Sans famille, sans amis, sans avenir, adepte du seul culte de la dérision, il paraît trouver un ultime plaisir à coucher sur le papier son testament philosophique. Mais son unique héritier mourra.

Serait-ce la désillusion de trop ?

Voir aussi :

http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=articlePETIT&id_article=782



* Du lycée Papillon au lycée Ralbol, essai narratif, Edilivre, 2011



Comment pourrait-on concevoir un reportage sur les décombres des lycées et collèges sans laisser la parole aux différents acteurs du drame, qui vont du cancre au proviseur, de la secrétaire à l'infirmière, en passant par l'agent d'entretien, l'agrégé de service, l'assistante-sociale, sans oublier l'État ...?

Ainsi, avec un ton férocement humoristique et joyeusement provocateur, l'auteur, professeur de lettres un temps de sa vie, dresse, dans ce pamphlet puisé aux sources du réel, un tableau sans complaisance de désordres scolaires auxquels ni ministres ni réformes n'ont su ni voulu porter remède.

Pour qui a connu l'école d'hier et la regrette, pour qui connaît l'école d'aujourd'hui et la déplore, pour qui voudrait tout bonnement une autre école, voilà, en souriant, de quoi se rappeler et de quoi réfléchir.



* L'Oeil au beurre noir, roman, Edition des traboules, 2011



  "Lyon, métropole éventrée, répand pour longtemps ses entrailles qui fument au soleil comme sous la pluie, ma mère se jette par crises dans la frivolité, mon père donne dans la déontologie parce qu'il boit ces jours-ci un bouillon à la Bourse, je ne sais plus où commence et où finit toute jeunesse, chacun à la Fac crie alleluia en rêvant d'un non-être à la mode".

Nous sommes en 1975. Un tout jeune professeur, encore étudiant, nous convie à partager une promenade philosophique désabusée et ironique dans la ville de Lyon, son passé, son présent, ses rues, ses quartiers, ses bourgeois, son Université, ses secrets. Il faut dire que cette cité, sous l'impulsion d'un maire bâtisseur, se retrouve sens dessus dessous, que 1968 est passé avec son cortège de bouleversements, que, même pour un homme à la fleur de l'âge, la bêtise est un obstacle. Il nous le dit à la faveur des pérégrinations citadines de son "oeil au beurre noir".


Voir aussi :

 http://www.e-litterature.net/publier3/spip/spip.php?page=article5&id_article=122


* Un merle chantait à Josaphat, roman, Edilivre, 2011



Dans une guerre sans nom, où partisans et miliciens ont en partage la grandeur comme la bassesse, un franc-tireur, lassé de tout, des autres et de lui-même, entreprend de gravir le chemin solitaire de la rédemption, celle qui ressuscite l'enfance, chemin qui le conduira à la vallée du jugement dernier, celle de Josaphat. Pierre MOLAINE, ayant puisé son inspiration à la source de ses expériences personnelles, fait servir ce récit inédit à une méditation sur le courage, l'amitié, l'héroïsme, et surtout la valeur réelle de l'engagement au service d'une cause.


* Le Grand Amour, roman, Edilivre, 2012


Grâce à la correspondance estivale d’une adolescente délurée et au récit désabusé de Philippe, un homme en fin de vie, l’auteur nous convie à emprunter le chemin d’un renoncement, celui d’Yvonne.
Jeune, belle, amoureuse, victime soumise de la fatalité, réduite à ne pouvoir anéantir qu’en Dieu un amour terrestre impossible, elle adoucira dans un dévouement rédempteur la douloureuse et sévère amertume de cet homme, tous deux se découvrant alors liés par les aléas d’un passé commun.


* L'Estrapade, récit/nouvelle, Edilivre, 2013


L'estrapade était un supplice infligé, sous l’Ancien Régime, à un condamné. Il consistait à hisser celui-ci, les bras attachés dans le dos à des cordes, en haut d’une longue pièce de bois, et à le laisser retomber brutalement dans l'eau ou jusqu’à quelques décimètres du sol, ce qui provoquait la dislocation des articulations des épaules et d'effroyables souffrances. Ainsi, se rappelant avec délectation et force détails un autre supplice, celui de Robert-François Damiens, le narrateur, éminent historien qui poursuit un désir frénétique de vengeance, entraîne le lecteur dans une promenade onirique et délirante, prétexte à une méditation sur la vie, sur la mort, sur le néant, dans une confusion déconcertante de temps, de lieux et de personnages.


* J'ai mal à ton âme, roman, Editions des traboules, 2014


Le mythe de Faust… Celui de l’éternelle jeunesse… Et si le marché consistait à vouloir inverser les termes du contrat ? Entre un père agrégé de lettres et une mère proviseur, dominatrice et cruelle, Pierre, 15 ans, sensible, perspicace, intelligent, solitaire, souffre d’un manque d’amour. Anti-Faust en quête d’un remède pour guérir son « mal à l’âme », il a décidé, contre toute attente, de troquer sa jeunesse contre une vieillesse prématurée. « Adieu, mes vertes années, de curiosités, d’aventures, d’escapades, de caprices, de privautés, de tours pendables et de jeux malaisés. Je suis grimé en vieux pour une bonne lune au moins, peut-être pour un lustre, voire pour la vie ». Pas question cependant d’un pacte avec le diable. Sa vieillesse sera celle de l’âme et non celle du corps. Mais son père, avant de mourir, lui a réservé une surprise : le « cahier noir » dont il faut poursuivre l’écriture… Roman miroir où des récits se superposent. Roman de l’adolescence à la recherche d’elle-même. Roman d’un simulacre de crépuscule où des voix se rejoignent dans une communion insoupçonnée. La lumière va-t-elle cependant l’emporter ?


* Nouvelles inédites, nouvelles, Edilivre, 2014


Les archives de Pierre Molaine ont permis la découverte d’un ensemble de nouvelles inédites. La publication de celles-ci complétera, désormais, la connaissance que l’on peut avoir de l’auteur des Orgues de l’enfer, lauréat du prix Renaudot. Amour de la nature, mélancolie, souvenirs, combats, révolte, souffrance colorent ce recueil de sept nouvelles, au fil duquel on reconnaît aisément, dans toute sa force stylistique et suggestive, le pouvoir d’évocation lyrique de l’auteur. 

 

* Le Fourgon de queue, roman, Editions des traboules, 2014


5 ans passés en prison. Désir rêvé de vengeance. Un homme prend le chemin de sa contrée natale à la recherche de sa jeunesse. Durant ce voyage, dans un train improbable, alors qu'il mûrit son dessein, l'homme revoit et revit un passé douloureux, fait de rêves et de désillusions, nous offrant ainsi le contenu d'une introspection nourrie de constats lucides, amers et désabusés. Plus le train progresse, plus les autres s'éloignent. De ces réflexions sur son histoire, sur les hommes, sur la vie et, bien évidemment, sur la mort surgira une philosophie aux contours parfois cyniques mais d'une acuité pénétrante et d'une clairvoyance douloureuse qui désille les yeux du lecteur. Et c'est du dialogue ininterrompu de cet étranger avec lui-même, dans l'enfermement symbolique d'un « fourgon de queue », que Pierre MOLAINE a fait le prétexte d'un roman-confession incisif et donné au récit la valeur et la fonction d'un itinéraire sanctifiant sur le chemin d'une liberté définitivement retrouvée.


* La quête des chimères, roman, Edilivre, 2015


Il a 30 ans. Il est soldat. Son grade ? Lieutenant de cavalerie. Et il en a connu des missions insolites, pour le bien du service et l'honneur de son régiment.
Cette fois-ci, il est conduit à devoir transférer vers le tribunal militaire un autre soldat, un capitaine détenu aux arrêts de rigueur. Innocent ou coupable ? Qu'importe ! L'homme va le fasciner et il découvrira en lui le héros de ses rêves. Dès lors, c'est une tournure personnelle que va prendre cette mission, puisqu'il se voit confier par son prisonnier la charge de remettre une lettre à une femme : sa sœur. Une femme qui séduira le jeune et beau lieutenant...
Décidément, ce n'était pas une mission ordinaire.

 

* L'amour est songe, roman, Edilivre, 2017


« J'ai dessein de revivre une aventure de mon adolescence, toute simple, douce et amère à la fois. Je ferai de mon mieux pour la travestir en histoire légère, sans manquer à la vérité... »
Dans un cadre estival, un adolescent tourmenté et capricieux va séduire la femme à laquelle il a été confié par ses parents pour un soutien scolaire…
Divorcée, professeur de mathématiques, elle vit la plénitude de ses trente ans et partage son affection entre une mère et une fille, du même âge que le jeune héros. Pourra-t-elle résister à la tentation destructrice de lui plaire ?
Vingt ans après les faits, le narrateur-personnage nous livre le souvenir de cet été lumineux où une petite communauté familiale va se muer en une « école de roués » aux subtils jeux de masques et à la sensualité raffinée.


* Célébration du cochon, essai, Edilivre, 2016


"Le cochon est l’ami de l’homme en général. Il est notre ami en particulier. De toujours. A jamais. Il se place au-dessus des manifestations bruyantes et des basses mêlées. Porté naturellement à la conciliation, il réprouve la violence, d’où qu’elle vienne. Il veut la paix. Il nous donne sa paix, l’exemple de sa paix, le haut enseignement. S’il lui était permis d’exprimer un vœu, ce serait sans doute que justice lui fût rendue. Son œil rieur nous regarde sans ombre de rancune ou de méchanceté. Il sait, de science certaine, que le vrai cochon, suivant le langage trivial des hommes, ce n’est pas lui, cochon, calme et inoffensif quadrupède, mais l’homme lui-même, acharné à assouvir ses instincts les plus animaux." (Extrait)



Version inédite

de

*Frères humains, nouvelles 

publié en 1938, sous le pseudonyme d'Yvan KALININE

Edilivre, 2020

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A titre de document complémentaire, on peut touver ci-dessous

le recueil dactylographié


* Poèmes d'adolescent

(Veuillez cliquer sur : http://www.atramenta.net/authors/pierre-molaine/7737" target=?)

aujourd'hui versé au Fonds Pierre MOLAINE de la Bibliothèque Municipale de LYON.

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On peut consulter aussi :

Les inédits de Pierre MOLAINE

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